Concrètement, comment ça marche?

LA SOCiETE CiViLE de MOBiLiTE
"Vous voulez une voiture, oui mais c'est cher? 
Alors prenez-en plutôt une petite part..." 
par Patrick GEFFRAULT 
Je suis un particulier, je n'ai plus les moyens d'acheter cash une voiture neuve et pourtant, j'en ai un réel besoin, notamment pour aller au travail, aller à droite à gauche. Je ne veux pas directement en louer une, sauf occasionnellement, par nécessité, via cette structure qu'est donc la Société Civile de Mobilité (SCMo) qui est ma Société, mais là n'est pas le but.
Les véhicules du parc de la SCMo sont mes véhicules en propriété, pour partie bien-entendu, comme je possède mon propre téléphone mobile. Le téléphone ne peut se prêter indéfiniment, un véhicule sous certaines conditions, oui.
Établissons la différence entre une part de SCMo et l'utilisation des véhicules. L'utilisation est planifiée à l'avance, si possible et le ticket d'entrée dans la structure est une part sociale, qui pourquoi pas peut être de l'ordre du multiple de 1 euro. L'utilisation se fait au forfait comme le téléphone.
Avec l’auto-partage ou la location pure, j'ai n'importe quelle voiture, celle qui reste, je ne sais pas qui a roulé avec avant, c'est un no man's land et des risques multipliés et des coûts de marge en plus. Là, en SCMo on est au taquet du moindre coût. On est de plus chez soi.
C'est une société ou familiale, parents et jeune couple enfants, par exemple, ou de bon voisinage ou de collègues de travail ou trois mères de famille ou d'étudiants déjà engagés en colocation, etc. On a une colocation pour le logement et une voiture en même temps, utile aussi bien pour aller sur le terrain que pour faire une sortie ski le week-end. Tout est possible, pourvu que l'on s'entende, dans le même but, en bonne intelligence.
Ce qui compte, c'est que matériellement ça passe, qu'on dorme tranquille, qu'un huissier ne nous saisisse pas le véhicule pour un oui ou pour un non, que l'on soit à l'abri des PV que l'on n'a pas pu honorer, que l'assurance et l'entretien soient corrects, bref, un peu comme le téléphone mobile. Attitude complètement ZEN. Les véhicules eux ne dorment pas sur des parkings, ils sont utilisés au mieux, donc valorisés. Cela change tout.
On veut être libre d'utiliser la voiture comme les transports en commun, comme le vélo ou la marche à pied, car l'un n'empêche pas l'autre, enterrons la hache de guerre, pourvu que l'ensemble s'équilibre. Il n'y a pas plus de chasse gardée, que de pots de vin sous la table.
L'industrie automobile est un des fleurons de la FRANCE, l'électricité, cela nous connaît, alors accédons à la mobilité électrique en toute sérénité, au moins pour les petits et moyens trajets, tels les abeilles autour de la ruche.
Voilà en quelques lignes le profil de la SOCiETE CiViLE de MOBiLiTE.
En résumé, les sociétaires, exemple des particuliers, achètent des parts de sociétés d'un capital à fixer. Ceci dans un premier temps. D'autre part, ils utilisent le ou les véhicules selon un planning tout ce qu'il y a de plus simple.  Le coût d'utilisation qui comprend tout est réparti. Un forfait est appliqué et régularisé en fin de période, disons annuelle. Ceci est un schéma.
Au même titre que la SCi, elle pourrait devenir un levier économique puissant, autant pour l'usager que pour les opérateurs de la filière, ETAT compris.
Patrick GEFFRAULT